🖋️Secrets d’écriture : jardinière ou architecte ?
Lorsqu’on parle d’écriture, il existe deux grandes approches que l’on compare souvent : la jardinière et l’architecte. Chacune a ses particularités, ses avantages, et surtout, elles reflètent deux façons très différentes de créer une histoire. Écrire un livre est une aventure merveilleuse et complexe, voyons ensemble mes secrets d’écriture.
La jardinière écrit au fil de l’inspiration. Elle part d’une idée, de personnages, et se lance presque sans filet. Elle cultive son histoire comme un jardin sauvage : elle ne sait pas quelles fleurs vont éclore, mais elle fait confiance à la nature — ou plutôt, à son imagination. Elle déteste tout savoir d’avance, car elle écrit comme elle lit, en se laissant porter par l’intrigue et la personnalité de ses héros. Chaque découverte est une surprise, même pour elle.
L’architecte, en revanche, bâtit un édifice solide. Avant de poser la première pierre, elle passe beaucoup de temps à dessiner les plans, à créer des fiches de personnages très précises. Chaque intrigue, chaque rebondissement est pensé en amont. L’architecte sait déjà où elle va : elle connaît la fin de l’histoire et toutes les étapes pour y arriver. Son récit est une structure bien ordonnée, où chaque élément s’emboîte parfaitement.
Secrets d’écriture : quelle méthode choisir ?
Les deux techniques se valent. L’une n’est pas meilleure que l’autre. Tout dépend de ta personnalité, de tes préférences et même du type d’histoire que tu écris. Certains écrivains ne jurent que par l’organisation millimétrée, tandis que d’autres préfèrent se laisser surprendre par leurs propres personnages.
Mon expérience personnelle
En ce qui concerne mes secrets d’écriture, je me reconnais dans un mix jardinière et architecte. Avant, je t’aurais dit que je n’avais aucune idée de la fin. Je me lançais avec juste une idée en tête et je laissais l’histoire m’emmener là où elle voulait.
Mais depuis que j’écris régulièrement, j’ai développé une approche plus structurée. Aujourd’hui, je suis capable de dérouler mentalement le scénario de mon récit jusqu’au bout avant même de commencer. Et tant que cela ne me plaît pas, je recommence. Je passe deux à trois semaines à peaufiner l’idée, les personnages, les intrigues. Puis, je rédige un plan sommaire, avec deux ou trois lignes pour caractériser chaque chapitre. Ce plan n’est pas figé, mais il me sert de guide. Pour mes romans feel good, tels que Il n’est jamais trop tard pour libérer les licornes ou Où vont les rêves au petit matin ?, ma trame est assez simple. En revanche, pour mes thrillers tels que Le serment ou Nuit, mon plan est très détaillé afin d’y inclure tous les rebondissements et fausses pistes.
Et toi ?
Dans quelle peau d’écrivain te projettes-tu ? Es-tu plutôt une jardinière qui aime laisser son imagination prendre le contrôle, ou un architecte qui préfère tout planifier ?
Et surtout, as-tu déjà eu envie d’écrire ? Si oui, n’attends plus pour te lancer ! Que tu sois architecte, jardinière, ou un peu des deux, l’important, c’est de cultiver ton histoire et de construire ton propre univers. 🌱📖
Ah, et sinon, dans la vie de tous les jours, j’adore jardiner… Tailler les rosiers, m’occuper de mon petit potager… me permet de laisser mon esprit vagabonder et de revenir à mon bureau (la table de cuisine !), avec les idées plus claires.
Les deux approches semblent vraiment complémentaires. Le choix entre structure et liberté dépend souvent de l’inconfort créatif qu’on ressent. Personnellement, je penche pour une méthode qui mélange les deux, mais c’est peut-être une question de tempérament. Et toi, quelle méthode te correspond le mieux ?
Merci pour ton retour. Les deux approches sont tout aussi valables. En ce qui me concerne, je suis très architecte quand j’écris des romans triller car j’ai besoin d’anticiper les rebondissements et fausses pistes. Et beaucoup plus jardinière, lors de l’écriture de comédies romantiques / romans feel good.
Les deux approches ont leurs avantages, et il est fascinant de voir comment chaque écrivain trouve sa propre méthode. La spontanéité peut apporter des idées inattendues, tandis que la planification offre une structure solide. Cela montre bien qu’il n’y a pas de recette universelle pour écrire. Chacun doit trouver ce qui lui convient le mieux. Mais comment peux-tu savoir quelle technique correspond davantage à ton style d’écriture ?
Merci pour ton retour. Effectivement, les deux approches fonctionnent très bien. Si tu as déjà imaginé toute la trame de ton roman avant de démarrer, alors tu es architecte. Si tu n’aimes rien tant que te laisser porter par ta plume, alors tu es jardinier. Et tu peux aussi être un peu des deux.
C’est vraiment intéressant de voir comment chaque écrivain trouve sa propre méthode. Je pense que la clé réside dans l’équilibre entre structure et liberté. Personnellement, je préfère commencer avec une idée générale, mais laisser mes personnages m’emmener là où ils veulent. Cela ajoute une touche de surprise à l’écriture. Mais parfois, je sens que j’ai besoin de plus de planification, surtout quand l’intrigue devient complexe. Et toi, comment définis-tu ton style d’écriture ? Est-ce que tu te considères plus architecte ou jardinier ? Ou peut-être un mélange des deux ? Je suis curieux de savoir comment tu abordes les moments où tu doutes de la direction à prendre. Est-ce que tu préfères te replier sur un plan détaillé ou te laisser porter par l’inspiration ? Merci d’avance pour ta réponse !
Merci pour ton commentaire. J’oscille entre les deux styles d’écriture : architecte pour un thriller, plutôt jardinière pour les feel good.
Je trouve cela fascinant de voir comment chaque écrivain développe sa propre approche. Personnellement, je me reconnais dans la méthode qui mélange structure et spontanéité. C’est vrai que la planification apporte une base solide, mais laisser place à l’imprévu peut donner des résultats surprenants. Je me demande cependant s’il y a des moments où l’une des techniques devient trop limitante ou trop chaotique. Comment gères-tu cela dans ton processus d’écriture ? Enfin, est-ce que tu penses que ce mélange des deux approches pourrait être une recette universelle, ou est-ce que cela dépend vraiment de chaque personne ?
Merci pour ton commentaire. Je pense que cela dépend vraiment de chaque personne et aussi, peut-être, du genre du roman. Je suis plutôt architecte lorsque je travaille sur un thriller. Et jardinière sur les feel good.